En baisse depuis plus d’une année, les taux pratiqués sur les crédits immobiliers ont connu une légère évolution en décembre 2016. En effet, il a été observé une hausse moyenne de 3 points. Les détails ont été rendus publiques lundi dans une étude de l’observatoire Crédit Logement/CSA.
#Crédit #immobilier Légère tension sur les #taux après un an de recul
1.34% en décembre (1.31% en novembre) https://t.co/BV1XfsCaUN pic.twitter.com/BXKnJPVS0W— Crédit Logement (@CreditLogement) 3 janvier 2017
Evolution du statu quo des crédits immobiliers en France
Le lundi 2 janvier 2017, l’observatoire Crédit Logement/CSA publiait les résultats de son étude effectuée sur les taux d’intérêt des crédits immobiliers. Il en ressort que le mois de décembre 2016 a été favorable pour le marché de l’accession à la propriété dans l’ancien et dans le neuf. En effet, le pourcentage de ces différents prêts accordés aux particuliers par les banques est passé à 1,34 %. Soit une hausse légère de 3 points de base.
Il faut rappeler que depuis près d’un an et demi, la courbe des taux du crédit immobilier a fait l’objet d’une baisse continue. Ainsi, en novembre dernier, les banques n’ont réussi qu’à prêter que 1,31 % hors assurances. Alors que les courtiers prédisaient un changement de la situation une fois que les objectifs commerciaux des banques seraient atteints. Cette inversion, même légère, ne sera finalement enregistrée que le dernier mois de l’année. Et dire que l’observatoire Crédit Logement craignait une grande hausse à cause des tensions dont est victime le marché obligataire depuis la fin de l’été.
Une hausse des taux qui pourrait être limitée en 2017
L’augmentation ni rapide ni très forte des taux des crédits immobiliers serait due à la remontée des taux d’emprunt des Etats. A 10 ans, celle-ci est passée de 0,282 % en mi-octobre à 0,644 % en fin décembre. L’évolution ayant été occasionnée par le tour de vis monétaire outre-Atlantique mi-décembre et l’élection de Donald Trump à la présidence américaine. Cette évolution est également attribuée à la politique commerciale des établissements.
A cet effet, l’observatoire Crédit Logement/CSA rappelle que la stratégie utilisée par la BCE pour le refinancement des banques fait toujours ses preuves. Par conséquent, la répercussion des variations des taux obligataires n’est pas toujours totale sur les taux des crédits immobiliers. De même, la révision et la diffusion des barèmes commerciaux dans les réseaux ne se font pas instantanément.
Une chose est sure, le taux des crédits pour les propriétés dans le neuf est passé à 1,40 % contre 1,34 % pour ceux dans l’ancien. Une modification générale qui permet aux jeunes et aux ménages modestes de pouvoir renégocier leurs prêts malgré leur faible apport personnel. Toujours est-il que les objectifs de production de crédit pour 2017 des banques sont fixés à 230 milliards d’euros de production de crédits. Ce qui poussera les établissements à maintenir des taux de crédit attractifs et même à les abaisser.